Il est pourtant l’une des plus belles expressions que Dieu a choisi pour nous dire sa délicatesse infinie, sa tendresse et son immense bienveillance, en particulier dans notre fragilité et notre faiblesse.
A nous prêtres, il nous arrive régulièrement de le célébrer chez une personne isolée ou hospitalisée. Parfois cette personne est entourée de quelques très proches, et la simplicité de la célébration dit beaucoup de la simplicité de l’amour de Dieu. N’hésitez pas à nous solliciter pour cela.
Il est bon aussi que ce sacrement puisse être célébré en paroisse, en communauté : c’est l’occasion de mieux le découvrir, et une belle opportunité de manifester à nos malades et aux personnes fragiles qu’elles ont toute leur place dans la vie de la paroisse, qu’elles devraient avoir la première place, d’ailleurs.
Aussi, à l’occasion du Jubilé de Sainte-Bernadette, et de la fête de Notre-Dame de Lourdes que nous célèbrerons à Chaville dimanche 12 février, la paroisse célèbrera le Sacrement des Malades au cours de la Messe de 10h00 à Sainte-Bernadette.
Pourront le recevoir toutes les personnes qui souffrent, dans leur corps ou leur esprit, ou qui craignent pour leur santé : les personnes ayant une maladie grave, un handicap, mental ou physique, qui sentent le poids des ans avec lourdeur, qui vont subir une opération chirurgicale ou un traitement lourd…
Ce sacrement est un sacrement pour la vie : vie divine et éternelle, certes, mais d’abord simple vie humaine : il n’est pas nécessaire d’être à l’article de la mort pour le recevoir. Et il est réitérable : on peut le recevoir plusieurs fois dans la vie.
Pour bien vivre ce Sacrement et en tirer toutes les grâces, il est bon de s’y préparer. Pour cela, ou si vous avez des questions pour vous-même ou pour un proche, n’hésitez pas à prendre contact avec la paroisse ou avec le Père Benoît (pere.guerard chez gmail.com) : vous serez alors accompagnés dans le discernement et dans la préparation de ce beau Sacrement qui nous donne le goût et le désir de la vie éternelle ! N’hésitez pas à en parler aussi autour de vous et à vos voisins, en particulier ceux qui seraient éloignés de la vie paroissiale du fait de leur âge ou de leur santé.
