Mon mercredi soir n’a jamais été le même depuis, et ma relation à Dieu a été transformée...et aujourd’hui encore, « mercredi, c’est ravioli Jésus Christ » 😉
D’abord tout simplement transformée, mercredi après mercredi, par l’épreuve de la fidélité à ce rendez-vous…et du combat contre ma paresse, mes idoles, mon activisme, jamais fini. Mais pas seulement…
Transformée, car dans l’adoration du Saint Sacrement, je tourne enfin mon regard vers Lui. Physiquement. Ce mouvement du corps et du cœur me permet de me mettre vraiment à l’écoute. Bien sûr, au fond de ma chambre, je peux prier mon Père céleste qui est là dans le secret…Mais quand je prends rendez-vous pour l’adoration, je vais rencontrer Dieu qui m’attend physiquement. Comme je le fais avec des amis. C’est un rendez-vous posé, qui me fait sortir de chez moi. C’est un temps dédié, donné, où mon portable est éteint, où j’essaye de faire silence en moi et de m’arrêter de « faire », pour « être » face à mon Dieu, et tout recevoir de Lui. Ce temps de silence face à mon Dieu me permet de Le contempler, de percevoir et recevoir l’Amour infini du Bon Dieu pour moi et pour chaque créature…et tant bien que mal m’aide à devenir une disciple un peu plus fidèle, une mère un peu plus patiente, une épouse un peu plus à l’écoute, une collègue un peu moins râleuse.
On pourrait peut-être penser que l’adoration est réservée aux plus mystiques d’entre nous, aux poètes, aux « philosophes », à ceux dont l’imagination est fertile. Il me semble au contraire que l’adoration du Saint sacrement est un temps où Dieu se donne davantage à voir, à comprendre, c’est du concret ! Il se rend sensible à moi, se donne à voir. C’est un vrai soutien pour la foi ! Livré à nos pauvres mains d’hommes, dans un tout petit morceau de pain, quelle confiance !
Contempler cette confiance, cet abandon, ce mystère fou de l’humilité de Dieu créateur et sauveur de l’Univers, me bouleverse et me transforme. …et me rebooste pour la semaine !
Alors pourquoi pas vous ? Venez essayer !
« Au soir de leur vie, certains rendront leur âme bien rangée, bien pliée, faute d’avoir servi. » Bernanos
L’âme ? A quoi ça sert ? qu’est-ce que j’en fais ? Elle est l’unicité de ma personne, plus intime à moi que moi-même, et ce que je sais, c’est qu’en Dieu seul elle se repose.
Son truc, c’est l’adoration, oui, c’est là que mon âme trouve son bonheur. J’adore Jésus, Je Le regarde, Il me regarde, je L’aime et Il m’aime, moi sa créature, unique, infiniment aimée, et mon âme chante. Elle se nourrit de Sa présence, elle savoure l’immensité de l’Eucharistie, et surtout elle se laisse faire, dans le silence, pour laisser Dieu reprendre sa place, pour laisser Dieu transformer et sauver le monde, par les âmes de ses enfants.