La famille du défunt s’adresse directement aux pompes funèbres qui contactent le de la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes pour fixer le lieu, la date et l’heure des funérailles.
Puis, une équipe de paroissiens accueille la famille en deuil et prépare avec elle la célébration des obsèques au cours de laquelle sera évoquée la mémoire du défunt et rappelée la foi chrétienne en Jésus-Christ ressuscité.
Un jour ou l’autre, la mort nous touche :
dans l’épreuve d’un deuil,
dans la perspective de notre propre mort.Pourquoi ne pas y réfléchir, dès maintenant ?
Lisez les deux feuillets ci-joint (disponibles aux secrétariats) qui présentent :
- la mort, un événement de la vie . . .
- ce que nous dit la foi chrétienne . . .
- la célébration à l’église catholique ;
- ce que nous devons savoir au moment d’un décès.
Intercession auprès des Saints et auprès de nos défunts
Dans notre paroisse, une équipe est plus particulièrement chargée de la "pastorale des funérailles". Elle a pour mission d’accompagner les familles en deuil. Chaque année, lors de la Toussaint et du jour des défunts, elle organise une cérémonie au cimetière de Chaville, dont nous tentons ici de préciser le sens.
Le 1er novembre, à la Toussaint, tous ceux qui intercèdent pour nous jour après jour, ceux qui ont versé leur sang pour Jésus Christ, donné leur vie pour nos frères, "crié Jésus Christ sur les routes du monde", tous les "Heureux..." proches du cœur de Dieu, fêtent Sa Gloire dans le monde invisible. Nous mêlons nos voix aux leurs. Nous nous unissons humblement à ces saints et saintes de Dieu dans le partage du pain de Vie éternelle, dans l’Eucharistie que nous célébrons chaque dimanche.
Le 2 novembre, le lendemain de cette fête des Vivants, l’Église fait mémoire des défunts. Elle montre ainsi qu’elle n’esquive pas la question de la mort qui est au cœur de la vie des hommes. Elle veut les accompagner, être une figure de la compassion de Dieu pour ses enfants. Sans cesse, l’Église prie pour que les fidèles gardent confiance en leur Sauveur. Jésus Christ n’a pas fui la mort qui a donné le salut aux hommes. Figure étonnante de l’Ancien Testament, Job, lui, durement éprouvé, ne vacille pas et proclame : "Je sais moi, que mon libérateur est vivant, et qu’à la fin il se dressera sur la poussière des morts ; avec mon corps, je me tiendrai debout, et de mes yeux de chair, je verrai Dieu" (Jb 19, 25-27).
A chaque messe, l’Église prie pour tous ceux qui reposent dans la foi. Mais elle élargit sa prière à "tous les morts dont Dieu seul connaît la foi". Avec la commémoration des défunts, nous demandons à Dieu de faire grandir en nous la foi en la Résurrection. Car Jésus nous a dit : "Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra." (Jean 11, 25-26). Jésus est venu pour les pécheurs, leur offrant la miséricorde de Dieu et le pardon des péchés.
"Si tu retiens nos péchés, Seigneur, qui donc pourra survivre ?" (psaume 129). En nous rendant au cimetière, sur la tombe de nos défunts, nous rendons hommage à leur "oui", quel que soit le moment où ils l’ont exprimé. Nous leur disons notre reconnaissance pour tout ce qu’ils nous ont donné, transmis. Ils ont fait l’expérience du pardon de Dieu. A Lui, nous demandons en ce jour de nous réconforter de leur disparition par l’assurance qu’ils sont bien dans la Lumière.