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    Notre-Dame-de-Lourdes

Notre-Dame-de-Lourdes

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L’église Notre-Dame-de-Lourdes a été bénie le 24 mai 1926.


- pour les horaires des messes, cliquez ici.

Un peu d’histoire.

Nommé le 10 octobre 1906 à la cure de Chaville, l’abbé Albert Bouret, jeune prêtre de 39 ans, perçoit l’évolution de la population chavilloise ; il décide alors la construction d’une grande église de 1000 places et achète en 1909 et 1912, en son nom propre, les 2258 mètres carrés face à la nouvelle mairie.

Lors de la création de l’association paroissiale le 4 décembre 1921, l’abbé Bouret transfère ses titres de propriété à la nouvelle association, et concède 200 mètres carrés à la commune pour permettre l’édification du marché.

Malgré quelques retards, la première pierre est posée et bénie le 4 juin 1911 par Monseigneur Gibier, évêques de Versailles. En 1913, l’ossature du choeur est terminée et celle de la nef vers 1919. La guerre de 1914-1918 a neutralisé les travaux. C’est Monseigneur Gibier qui bénit l’église le lundi de la Pentecôte, 24 mai 1926, sous le vocable de "Eglise de l’Immaculée Conception".

Alphonse de La Richardière sera l’architecte bénévole pendant les vingt années que dure la construction de l’église.

Le 22 février 1935, le chanoine Bouret meurt et est inhumé, dans un premier temps, au cimetière de Chaville.
Avec l’accord des autorités civiles et religieuses, il est inhumé dans son église, le mardi 14 mai 1935, lors d’une messe célébrée par Mr le chanoine Borowski, curé doyen de Sèvres, et présidée par Monseigneur Richard, évêque auxiliaire de Versailles.
Le caveau est à droite en entrant dans l’église, où une stèle de marbre avec une inscription en lettres dorées en rappelle le souvenir.

En 1941, la propriété des lieux est transférée à l’association diocésaine.

En octobre 1943, le conseil épiscopal, nouveau propriétaire, décide de renommer l’église : Notre-Dame-de-Lourdes.

En 1953, devant l’inflation du prix du bail du presbytère situé rue de Jouy, le père Legros en construit un à proximité de l’église, avec l’aide des paroissiens, n’hésitant pas à fabriquer lui-même des parpaings et à monter sur le toit pour aider les couvreurs.

En 1970, le père Lynham fait construire des locaux paroissiaux en bois ; ils seront démolis en 1993 par le père Mareschi pour faire place à l’actuelle maison paroissiale Jacques-Delarue (du nom du 1er évêque de Nanterre) et l’oratoire Saint Jean-Baptiste, inaugurées le 15 octobre 1994 par Monseigneur François Favreau, 2ème évêque de Nanterre.

En 2014, le clocher est restauré par le père Ludovic Serre et un nouvel orgue voit le jour dans l’église.

En 2017, de nouvelles portes pour l’église sont bénis par Mgr Michel Aupetit alors évêque de Nanterre avant de devenir Archevêque de Paris.

Le 22 juin 2019 est inauguré le square et le parvis de l’Eglise en présence de Monseigneur Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, du Père Ludovic Serre, curé de Chaville avec ses vicaires, de Jean-Jacques Guillet, maire de Chaville et de Jacques Maire, député de la 8e circonscription des Hauts-de-Seine.

En 2020, le presbytère est restauré et isolé extérieurement.

Les cloches.

Les cloches sont bénites et baptisées par Monseigneur Roland-Gosselin, évêque de Versailles, le 11 octobre 1931 :

  • Madeleine, la première, à dominante SOL, pèse 690 kg ;
  • Alexandrine, la seconde, à dominante LA, pèse 489 kg ;
  • Albertine, la troisième, à dominante SI, pèse 349 kg.

Le Chemin de Croix.

Le Chemin de Croix, en bronze, est composé de 14 croix identiques, réalisées en 2007 par Benoît Mercier, sculpteur établi dans les Côtes d’Armor à Léhon du côté de Dinan.

L’ambon, le siège de présidence, le tabernacle, la crédence

En granit et bronze et du même sculpteur que le chemin de croix.

En 2011 un nouvel ambon poursuit le programme d’aménagement du chœur de l’église qui s’est construit au fil des ans. Aussi sa création a été guidée principalement par une recherche d’harmonie avec le mobilier liturgique existant : autel, tabernacle et baptistère.
Ainsi s’est imposée la colonne de granit. Elle a été travaillée de la même manière que l’autel de façon à établir un lien entre les deux tables : table de la parole (ambon) et table de l’eucharistie (autel).
Pour la partie supérieure, le matériau bronze renvoie à la porte du tabernacle, tandis que sa forme en demi-sphère renvoie à la vasque du baptistère.
La table proprement dite, légèrement incurvée, suggère élan et porte l’envol de la parole proclamée.
La sphère quant à elle se rattache au cercle, symbole divin par excellence.
La colonne de granit, un parallélépipède rectangle, renvoie au carré symbole de la terre, qui enracine la Parole dans notre quotidien.

En 2014 : de nouveaux sièges de présidence en granit, bronze et bois de chêne sont installés.

En 2015 : modification du tabernacle et installation dans la chapelle derrière le choeur. Une Installation d’une crédence murale a été également réalisée.

En 2020, un nouveau support pour le cierge pascal est installé, il est également réalisé par Benoît Mercier. Il clôture ainsi la création d’un ensemble cohérent dans le choeur de Notre-Dame-de-Lourdes.

Les vitraux.

C’est à partir de 1934 qu’ils sont posés. Ils sont de la facture d’Albert Gsell, chavillois, et d’Henri Ripeau, maître verrier à Versailles :

  • les 3 médaillons au dessus de l’autel concernent l’Annonciation, la Visitation et la Nativité ;
  • les 10 vitraux de la nef racontent la vie de la Sainte Vierge : son éducation, sa présentation au Temple, son mariage, la présentation de Jésus au Temple, la fuite en Egypte, la Sainte Famille, les Noces de Cana, la Vierge au pied de la Croix, l’Assomption et le Couronnement ;
  • les vitraux de la tribune représentent le Saint-Esprit (avec l’inscription "et le Saint Esprit te couvrira de son ombre" de Lc 1,35) et sainte Thérèse de Lisieux (avec l’inscription "je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre") ;
  • les vitraux des transepts : les deux petits vitraux latéraux montrent Saint Louis et Sainte Jeanne d’Arc ; les deux grandes verrières présentent les apparitions de la Vierge Marie d’une part à Catherine Labouré (rue du Bac à Paris en 1830), d’autre part à Bernadette Soubirous (à Lourdes en 1858).
    L’ensemble des vitraux a été restauré en 2017 particulièrement celui de Saint Louis.

Quelques détails à noter :

  • les donateurs sont indiqués sous chaque vitrail ;
  • dans le vitrail de « la fuite en Egypte », Joseph dort ; c’est dans cette attitude que l’Ange du Seigneur peut lui apparaître, en songe, comme l’indique trois fois Matthieu dans son évangile ;
  • dans le vitrail de « la Sainte Famille », Jésus est devant un parchemin sur lequel est inscrite la citation de Lc 2,40 : « Il grandissait en sagesse, en âge et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » ;
  • dans le vitrail de « l’Assomption », la Vierge est au milieu du vitrail : elle quitte déjà le tableau, elle nous quitte ;
  • dans le vitrail de l’apparition de la Vierge à Catherine Labouré :
    • six invocations des litanies de la Sainte Vierge y sont notées : « Porte du ciel », « Rose mystique », « Etoile du matin », « Arche de l’Alliance », « Tour de David », et « VAS :INS :deDEVO : », ce qui est l’abréviation de l’invocation « Vas insigne devotionis », que l’on peut traduire (missel Feder) par « Demeure toute consacrée à Dieu » ;
    • l’inscription « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous », inscription qui se trouve sur la Médaille miraculeuse donnée en 1830 par la Vierge à Catherine Labouré lors des apparitions ;
  • dans le vitrail de l’apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous :
    • les 15 fois 10 ronds blancs tout autour du vitrail, qui représentent les 150 « je vous salue Marie » du Rosaire ;
    • les 12 étoiles qui sont au-dessus de la Vierge.

L’orgue.

Le nouvel orgue achevé en mars 2014 et béni le 25 mars (lire l’éditorial présentant cette bénédiction et l’étonnante prière qui l’accompagnait "Eveille-toi, orgue, instrument sacré !" en cliquant ici) remplace un instrument construit dans les années 1970 par Jean-Pierre Swiderski, et complété par Adrien Maciet. Cet orgue n’était pas sans intérêt musical, et a rempli sa fonction très honorablement pendant quarante ans, en grande partie grâce aux soins d’Adrien Maciet, puis de Pierre Maciet. Malheureusement, construit de façon assez sommaire à partir de beaucoup de matériel de récupération, il n’était pas améliorable, l’entretien devenait problématique (systèmes électriques obsolètes pour le tirage des jeux, mécanique lourde et compliquée, etc.), et l’instrument ne correspondait pas aux exigences d’aujourd’hui en matière de qualité de facture. Après quarante ans de bons et loyaux services, il fallait donc en envisager la reconstruction.

Le nouvel orgue est l’œuvre de Frédéric et Yann Desmottes, facteurs français installés à Landete (province de Cuenca), en Espagne (voir leur site en cliquant ici), Le buffet en chêne ciré, à deux étages superposés (soubassement et grand corps), rend bien visibles les différents plans sonores : Positif à l’étage inférieur, juste au-dessus de la fenêtre des claviers (des volets permettent de l’ouvrir ou de le fermer pour en augmenter ou diminuer le son), Grand-Orgue et Pédale à l’étage supérieur. L’ordonnance sobre de la façade est animée par une grande tourelle centrale en tiers-point, qui contient les plus grands tuyaux de la Montre. Entre soubassement et grand corps, au niveau des sommiers, on remarque les Dessus de Trompette "en chamade", couchés horizontalement à la manière espagnole, ce qui projette le son vers la nef d’une manière saisissante.

Dissimulée derrière le buffet, la soufflerie se compose de deux grands soufflets cunéiformes, destinés à fournir un vent vif et nerveux.

Composition : 19 registres (dont 17 jeux réels), ainsi répartis :

  • Grand-Orgue : Montre 8’, Flûte à cheminée 8’, Prestant, Doublette, Plein Jeu IV rangs, Cymbale-Tierce, Cornet VII rangs, Trompette, Dessus de Trompette en chamade.
  • Positif  : Bourdon* , Flûte de 4’*, Flûte de 2’, Nazard, Tierce, Douçaine.
  • Pédale : Soubasse 16’*, Principal 8’ (emprunté au G.O.), Basson de 16’ (Fagott), Trompette (empruntée au G.O.).
    *(jeux provenant de l’ancien orgue)

Outre l’accompagnement du chant, cet orgue a été conçu de façon à servir au mieux les trois écoles (France, Allemagne, Espagne) qui ont le plus brillamment illustré la musique d’orgue au cours des siècles. Pour y parvenir, on s’est inspiré des remarquables "synthèses" qu’avaient su réaliser en Catalogne, Aragon ou aux îles Baléares, au XVIIIe siècle, des facteurs venus du Nord de l’Europe. D’où un instrument remarquablement riche en ressources pour un nombre modeste de jeux, certainement unique en son genre dans notre région, et déjà décrit par un expert comme "un des plus beaux orgues d’Ile de France".

Béni le 25 mars 2014 par le père Hugues de Woillemont vicaire général, et en présence du curé le père Ludovic Serre. Il a été inauguré par un après-midi de concert le 28 septembre 2014 ; à cette occasion, Frédéric Desmottes (photo ci-contre) a présenté l’orgue (ses jeux, sa composition) ; chacune de ses présentations était illustrée par une improvisation de Jean-Marie Tricoteaux, harmoniste facteur d’orgues, organiste titulaire à Trimmis et Says (canton des Grisons en Suisse) depuis 1995.

Classe d’orgue

Suite à l’installation de ce nouvel orgue, une classe d’orgue a été créée suite à une convention signée entre l’association "Accords Majeurs". et le curé, le Père Ludovic Serre.

Les cours d’orgue sont dispensés par Paul Goussot, concertiste, professeur d’orgue au Conservatoire à Rayonnement Régional de Rueil-Malmaison et titulaire de l’exceptionnel orgue Dom Bedos de l’Abbatiale Sainte-Croix de Bordeaux.

Cette classe accueille les élèves à partir de 18 ans, désireux de s’initier à l’instrument, ou de perfectionner leur pratique instrumentale.

Contacts  : "Accords Majeurs" au 01 46 29 51 62

Les curés de Chaville.

Au fond de l’Eglise ont été posées, en 2010, deux plaques avec la liste des curés (connus) de Chaville, que voici :
Guillaume 1259-1269
Pierre OSANNE 1458-1463
Pierre RICHIER 1463-1469
Gérard Le MOYNE 1469-1473
Pierre GUILLON 1482
Jean LUCAS 1528
André LANGLOIS 1603-1624
Denis COSSETTE 1624-1639
François NIQUET 1639-1689
Jean LUBIN 1689-1708
Simon DISSON 1708-1714
Louis DUCLOS 1714-1739
Jean PATRIS 1739-1744
Jean LHUILLIER 1744-1752
Antoine DUPONT 1752-1763
Marc PESET de CORVAL 1763-1767
Jean DUTILLOY 1767-1777
Jean GEORGES 1777-1791
Blaise Le ROUSSEL 1791-1793
Simon PATTAU 1802-1803
Pierre MANISSE 1803-1805
FROMENTIN 1805-1806
Joseph COUSTON de COLOMBE 1806-1807
Jacques BEAUVAL 1807-1811
Léon OLIVIER 1810-1811
François SERVAIS 1811-1812
Claude TAILLARD 1812-1813
Pierre ARMAND 1813-1814
François LEFERON 1814-1815
Vincent CAZE 1816-1820
Louis CRGY 1820-1821
De TAFFET 1821-1822
Jean-Louis QUINTON 1822-1824
LOUBET 1825-1826
Jean BRALLET 1826-1826
DANY 1829-1830
Jacques CHAZELLES 1833-1837
Pierre d’USSIEUX 1837-1841
François BINDER 1841-1855
Luke METCALFE 1856-1880
Constant ANCOURT 1880-1893
Louis DASSE 1893-1899
Edouard MONTREAU 1899-1904
Claude JEANNIER 1904-1906
Albert BOURET 1906-1935
Laurent JOURNET 1935-1943
Pierre LEGROS 1943-1962
André LETELLIER 1962-1970
Gérald LYNHAM 1970-1981
Jean MARESCHI 1981-1995
Bernard KLASEN 1995-2001
Aristide DIJON 2001-2003
Hugues de WOILLEMONT 2003-2011
Ludovic SERRE 2011-2021
Cédric de La SERRE 2021-

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