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      Soeur Faustine, apôtre de la Miséricorde.

Soeur Faustine, apôtre de la Miséricorde.

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Helena Kowalska (1905-1938) naît en Pologne au sein d’une fratrie de dix enfants. Lors de sa première communion, elle se sent appelée par Dieu mais ses parents refusent de croire à sa vocation.


Une figure spirituelle

À 19 ans, au cours d’un bal, elle a une vision de Jésus supplicié lui disant : « Jusqu’à quand vais-je te supporter et jusqu’à quand vas-tu Me décevoir ? ». Elle se rend aussitôt à la cathédrale Saint-Stanislas-Kostka à Lodz pour prier. Elle entend de nouveau Jésus qui l’invite à se consacrer à la vie religieuse.

Helena entre en 1925 dans la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde à Varsovie, où elle prend le nom de sœur Marie-Faustine.

Les premières années, elle sera sœur portière, jardinière ou cuisinière, sans jamais révéler sa vie intérieure intense. Seul son confesseur, le P. Michel Sopocko, est au courant de ses expériences mystiques qu’il lui demande de relater dans un « Petit Journal ».

À partir de 1934, elle décrit la profondeur de son union à Jésus qui engendre des grâces extraordinaires : révélations, visions, don de pénétrer le cœur des autres, stigmates cachés, et la mission de signifier a tous ≪la main aimante≫ de Dieu :

« Secrétaire de mon plus profond mystère, ton devoir est d’écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui, en lisant ces écrits, seront consolées et auront le courage de s’approcher de moi » (P. J. 1146).

Par le jeûne et la mortification elle implore sans relâche la miséricorde divine pour les pécheurs et les athées. Par sa bienveillance extrême, elle témoigne de l’amour miséricordieux de Dieu envers tout homme : « Jésus, ta miséricorde passe à travers toute notre vie, tel un fil d’or » (P. J. 1693)

En révélant quatre dévotions transmises par le Christ, elle contribua à propager la dévotion à la Miséricorde divine :

  • honorer Jésus le miséricordieux à travers une image réalisée d’après une de ses visions ;
  • célébrer le dimanche de la Miséricorde, le dimanche après Pâques ;
  • prier le chapelet de la Miséricorde divine
  • et vénérer par la prière quotidienne, l’heure de la mort du Christ en croix, dite l’Heure de la Miséricorde.

Par sa bienveillance extrême, sœur Faustine témoigna de l’amour miséricordieux de Dieu.

Jean-Paul II, en faisant de Faustine la première canonisée de l’an 2000, plaça le IIIe millénaire sous le signe de la miséricorde. « Ce n’est pas un message nouveau, soulignait-il le jour de sa canonisation, mais on peut le considérer comme un don d’illumination particulière, qui nous aide à revivre plus intensément l’Évangile de Pâques, pour l’offrir comme un rayon de lumière aux hommes et aux femmes de notre temps. »

Évelyne Montigny

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